Essenine (1895-1925) avait attendu de la révolution la mise en œuvre d'un messianisme romantique et surtout de la grande résurrection paysanne russe. Ses illusions déçues par l'évolution de plus en plus industrielle du régime, il devint l'animateur de la bohème décadente de Moscou et écrivit cette Confession d'un voyou qui le rendit plus populaire que Maïakovski et fit de lui l'un des plus grands poètes de la Russie.