Paru en 1925 à Milan, et traduit en français pour la première fois , ce livre n'est ni un Baedeker du Paris artistique du début du XXe siècle, ni le journal de ses séjours. L'auteur mélange les trois séjours qu'il a effectués à Paris de 1908 à 1912, malmène la chronologie, re-dessine la topographie de la ville. Le lecteur se rend vite compte que les véritables enjeux de ce roman autobiographique se situent sur un autre plan: l'expérience parisienne – assimilée à un long hiver – est présentée par Viani comme une descente aux enfers qui ne lui réserve que souffrances et privations.