Ecrites en 1894, à une époque où l'on pouvait sans crainte fouetter de verges d'orties les polissons qui le méritaient, ces nouvelles de Philippe Monnier constituent un magnifique hommage au sexe dit faible. Si l'auteur genevois, alors âgé de trente ans seulement, se penche sur telle veuve, matrone ou maîtresse d'école demeurée célibataire, ce n'est jamais d'un regard ironique, mais au contraire plein de bienveillance, de nostalgie et même d'amour.