L'histoire du corps humain est récente. Elle s'intéresse aux mœurs, aux maladies, à des données démographiques, mais elle peine à explorer la matière vivante de ces corps. L'outil le plus immédiat serait de suivre sa représentation picturale. Le portrait, art fécond de l'Europe occidentale, se révèle un instrument médiocre. Le peintre d'hier ne partageait pas nos préoccupations. Ses intérêts se portaient sur la beauté, sur la puissance, sur la personnalité du sujet. Ils racontaient une histoire.